L’agglomération urbaine de Cannes entre dans l’économie circulaire de l’eau !

Un pilote urbain en phase de développement...

Des essais en conditions réelles et sécurisées seront menés sur la station d’Aquaviva équipée de membranes d’ultrafiltration pour le traitement des eaux résiduaires urbaines.

ECOFILAE définit les protocoles d’essais, coordonne et pilote le projet.

A ce stade deux applications sont retenues sur le pilote : le nettoyage de voiries et le lavage de bennes à déchets. Les tests seront réalisés sur le site de la station opérée par SUEZ. Des suivis seront également réalisés lors de campagnes spécifiques en ville à partir d’eau potable afin de qualifier et de quantifier un état 0.

Au total, 3 campagnes de suivis des eaux et des aérosols sont prévues. Les opérations de nettoyage urbain seront réalisées à partir d’eau potable et d’eau traitée. Les premières campagnes de tests ont eu lieu le 20 Octobre 2020 et vous sont présentées dans la vidéo ci-dessous : 
 

Les zones à risque (exposition aux aérosols) pour les riverains, les passants et les agents opérateurs seront particulièrement surveillées au moyen d’échantillonnage de particules sur le personnel et sur des mats disposés autour de la zone de tests.

L’analyse du risque sera complétée par un suivi épidémiologique en collaboration avec l’Université de Nice. Un suivi continu des agents manipulant les eaux traitées sera ainsi mis en place via des fiches reporting.

ECOFILAE mènera l’ensemble des suivis en s’appuyant sur ses partenaires scientifiques et laboratoires experts INRAE et CONIDAIR.

Les résultats alimenteront les réflexions sur de futures réglementations aux échelles françaises et européennes.

En parallèle, l’Agglomération de Cannes, accompagnée d’ECOFILAE, souhaite développer des scénarios ambitieux d’économie circulaire de l’eau pour le territoire (dont le nettoyage urbain ne représente qu’un usage) afin de valoriser les 50 000 m3 rejetés chaque jour en mer par la station Aquaviva.

Découvrez les prémices du projet : vidéo 

Ecofilae, janvier 2020. Julien TANCHON et Rémi DECLERCQ